Faire face aux intimidateurs
En tant que parent ou tuteur, vous vous demandez peut-être ce que vous pouvez faire pour aider à lutter contre l’intimidation. Nous savons tous que faire face aux intimidateurs peut paraître effrayant pour les enfants, mais les encourager à le faire peut les aider de bien des façons. Non seulement cela les aide à développer leur propre estime de soi et leur propre résilience, mais aussi à résister aux pressions négatives liées à l’apparence.
Faire face aux intimidateurs — cela les aidera-t-il?
Lorsque votre enfant est témoin d’intimidation liée à l’apparence, il pensera peut-être qu’il est préférable de rester silencieux. C’est peut-être parce qu’il a peur des conflits ou de devenir une cible lui-même, mais en ne faisant rien et en laissant l’intimidateur se comporter de cette façon, cela fait de lui un témoin de harcèlement. Être un témoin de harcèlement peut avoir un effet néfaste, non seulement sur la victime, mais aussi sur l’intimidateur et sur les autres témoins. Ne rien faire ou ne rien dire aide à renforcer le comportement de l’intimidateur et montre aux enfants que l’intimidation basée sur l’apparence est acceptable.

Devrais-je encourager mon enfant à lutter contre l’intimidation?
Des études montrent que dans la plupart des cas, les enfants étant témoins d’intimidation peuvent intervenir avec succès et réduire le comportement d’intimidation1. Le fait d’intervenir n’inclut pas seulement la confrontation avec l’intimidateur, ce qui peut paraître effrayant, intimidant ou dangereux. Les enfants peuvent aussi jouer un rôle dans la lutte contre l’intimidation en allant en parler à un professeur ou un adulte de confiance, en réconfortant la victime ou en invitant celle-ci à venir jouer avec eux. Nous recherchons tous un sentiment d’appartenance et le concept d’intégration devient très important pour les enfants de huit ans et plus. Votre enfant peut aider à réduire les effets de l’intimidation subis par la victime en lui montrant qu’elle s’intègre bien au groupe.
En faisant face à l’intimidation, vos enfants montrent aux autres l’importance de valoriser les qualités personnelles et uniques, ainsi que les apparences diverses de chacun. En les aidant à développer la confiance nécessaire pour dénoncer ces actes, vous pourrez aussi les aider à développer leur confiance en soi. Faire face à l’intimidation leur permettra de réaliser qu’ils peuvent, eux aussi, faire une différence.
Alors, que pouvez-vous faire? Notre liste vous offre nos meilleurs conseils sur la façon de parler d’intimidation et les étapes à prendre pour encourager vos enfants lorsqu’ils sont témoins d’intimidation basée sur l’apparence :
Encouragez-les à lutter contre l’intimidation
Faites-leur savoir qu’en faisant face à l’intimidateur, ils font preuve d’héroïsme. Ils utilisent leurs superpouvoirs pour protéger les autres et montrer à l’intimidateur que ce qu’il fait n’est pas très « cool » ou « gentil ».
Apprenez-leur qu’ils peuvent encore faire une différence après les faits
S’ils ne se sentent pas à l’aise de faire face à l’intimidateur dans le moment présent, ils peuvent tout de même aider en allant parler à la victime, à l’intimidateur, à un professeur, à un parent ou à un adulte de confiance.
Reconnaissez qu’il n’est pas toujours facile de faire face aux intimidateurs
Dites-leur que faire face aux intimidateurs les rend courageux, qu’ils ont un effet énorme sur la situation et qu’ils devraient en être très fiers. Rappelez-vous de faire l’éloge de leurs efforts plutôt que de leur réussite et de souligner leurs progrès.
Dites-leur qu’il y a plusieurs façons d’aider
Ils peuvent aider la victime si celle-ci est contrariée en lui rappelant toutes les qualités qui lui sont propres. Ils peuvent aussi l’inviter à jouer et montrer à l’intimidateur que l’apparence ne compte pas dans les jeux et dans l’amitié et ainsi prouver à la victime que sa valeur est bien plus que sa simple apparence.
Aidez-les à identifier jusqu’à cinq adultes de confiance
Vers qui se tourneraient-ils pour demander de l’aide s’ils étaient témoins d’intimidation ou s’ils en étaient eux-mêmes la victime? Demandez-leur de faire une liste.